La sylvothérapie : Et pourquoi pas se faire couler un bain en forêt ?

Adeline Marin

Adeline Marin

Coordination

La ville déconnectée de la nature

En France, alors que 80 % de la population vit en ville, les communautés urbaines manquent cruellement d’espaces verts. Pourtant, leurs avantages sociaux et économiques ont été démontrés : pratiquer une activité physique, se détendre, engager des contacts sociaux mais aussi soulager la ville face aux événements environnementaux extrêmes telles que les vagues de chaleurs et pluies intenses. A titre d’exemple, Paris ne dispose que de 6m² d’espace vert par habitant, moitié moins que les 12 m² recommandés par l’Organisation mondiale de la santé.

Le besoin de nature est pourtant viscéral !

Notre profond besoin de nature s’est fait particulièrement pressant pendant les différents confinements ! Le concept de biophilie, tendance innée à chercher à créer des liens avec le vivant, explique le caractère essentiel de la nature pour notre santé et bien-être. Si les lumières naturelles vertes et bleues nous sont rassurantes, c’est parce que notre cerveau est programmé pour les associer à la probabilité de trouver de la nourriture en forêt ou dans les cours d’eau. Baigné de cette lumière, notre cerveau se détend.

Renouer avec la nature avec la sylvothérapie

La sylvothérapie, nommée shinrin-yoku au Japon, consiste à prendre un bain de forêt : regarder, écouter voire enlacer les arbres. Reconnue depuis 1982 comme une médecine préventive au Japon, elle débarque il y a quelques années de cela en France. Elle connait aujourd’hui une popularité croissante. La séance vous permettra de revenir à l’essentiel en enlaçant l’arbre avec lequel vous vous sentez le plus libre : saule réconfortant, chêne puissant, tilleul et positive attitude…

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